29/01/2024
La directive européenne CSRD va imposer à des milliers d’entreprises des obligations de rendre compte de leurs actions en lien avec le développement durable. Dans son champ d’application comme dans la rapidité d’adoption de la directive par la France, on perçoit à travers cette nouvelle réglementation une volonté forte de l’Europe à faire face à l’urgence climatique.
Dans cet article, nous allons démystifier son contenu et montrer comment, en naviguant dans le cadre du FSSD, la mise en conformité peut devenir un véritable levier stratégique pour les entreprises.
La CSRD apparaît parfois comme une petite bombe dans le monde économique. Pourtant, la réglementation européenne a envoyé un signal fort dès 2014 avec ce qu’on pourrait appeler « l’ancêtre de la CSRD », à savoir la NFRD.
D’un acronyme à l’autre, la nuance est moins anecdotique qu’il n’y paraît. L’évolution tient aussi dans le ciblage de la durabilité ainsi clairement exprimé. Pas d’ambiguïté possible.
La directive CSRD impose des exigences précises en matière de rapport sur la durabilité. Désormais, les entreprises doivent non seulement rendre compte de leur performance financière, mais aussi de leur impact sur la société et l'environnement. En outre, elles exigent une transparence accrue sur les indicateurs et les moyens de mesure.
Ces obligations s'adressent à une gamme plus large d'entreprises : 5 fois plus d’organisations sont concernées. Et ce n’est qu’un début, puisque cette obligation va nécessairement impacter vivement les parties prenantes, en particulier les fournisseurs, qui devront « montrer patte blanche » pour continuer à travailler avec leurs clients.
En somme, le pas significatif vers une économie plus responsable est fait à travers la nécessaire démonstration de l’engagement des entreprises envers des pratiques durables et éthiques, là où le texte précédent ne demandait qu’un état des lieux.
Le reporting extra-financier devra intégrer une divulgation détaillée des informations relatives aux aspects Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Les entreprises devront ainsi détailler leurs politiques, actions et résultats dans ces domaines, soulignant les impacts, risques et opportunités associés.
Le reporting devra ainsi relever année après année les indicateurs et mesurer leur évolution. Dans le détail, les données ESG concernées sont les suivantes :
Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance sont tous les trois couverts par les 8 conditions de durabilité, qui sont définis dans le FSSD.
Voir les 8 conditions de durabilité
Ainsi, lorsque l’entreprise a adopté une démarche FSSD dans l’analyse de sa stratégie, il n’y a aucun risque de ne pas prendre en compte l’un ou l’autre des facteurs réglementaires.
Le CSRD est une contrainte réglementaire, là où le FSSD est un terrain de jeu dans lequel l’entreprise travaille l’ensemble de ses enjeux, qu’ils soient enjeux métiers spécifiques ou transverses (finances, ressources humaines…).
Répondre à la réglementation – Le CSRD aujourd’hui et celles de demain – devient alors très facile, puisque tout est déjà dans le cadre.
Que votre entreprise tombe déjà sous le coup de la CSRD ou bien que vous souhaitiez vous préparer à produire des preuves de votre engagement pour vos clients, voici les étapes qui vous faciliteront l’intégration de ces enjeux.
Où en êtes-vous ? De quels indicateurs disposez-vous ? Le FSSD va vous aider à identifier très rapidement les éléments qui seront réellement significatifs dans votre redevabilité.
Qui va mener le combat ? Comment cette équipe est-elle armée ? Le FSSD va doter vos collaborateurs d’une même paire de lunettes, faisant ainsi converger les objectifs plutôt que de créer des chapelles.
Selon vos spécificités, vous pourrez engager vos collaborateurs dans les batailles qui valent vraiment la peine, et non dans des actions qui pourraient les mettre en dissonance. Vous transmettez les bons ordres de grandeurs et leur démontrez qu’au-delà de la suppression des touillettes en plastique, vous avez engagé une stratégie qui pérennise leur emploi.
Une fois tout le monde aligné, la planification stratégique peut se faire avec des actions pensées dans toute la globalité de votre système (et non en silo). Le suivi des indicateurs se fait dans la même langue pour tous, même s’ils sont de nature très différente.
Les questions environnementales et sociétales ne sont pas cosmétiques. De façon très pragmatique – et au-delà de la réglementation qui en soit commence à fixer des contraintes fortes – ces questions doivent être intégrées à la gestion des risques de l’entreprise.
Risque climatique, risque de grève, voire – soyons fous ! – risque d’une pandémie… Qui sait à quel événement nous seront confrontés dans un futur de plus en plus proche ?
Dans ce contexte, la CSRD peut être vue comme un des leviers qui peuvent mener à une stratégie d'entreprise plus durable, à condition d’être actionné dans un cadre plus stratégique avec le FSSD. Les bénéfices sont tangibles et rapide : l’entreprise est plus robuste, a meilleure réputation et s’ouvre à l’innovation.
Il est évident que la réglementation ne va pas s’arrêter là, et qu’il y aura d’autres exigences, légales ou privées, dans toutes les thématiques de la transition environnementale et sociétale.
L’entrepreneur a alors deux options :
Le FSSD, c’est la deuxième option : un cadre de référence qui permet une analyse rapide et une réponse structurée, parce que le regard est déjà tourné vers la solution.
En conclusion, la directive CSRD représente une étape importante vers une plus grande responsabilité d'entreprise. Mais elle n’est qu’une étape réglementaire dans la transition environnementale et sociétale et pour profiter pleinement de l’opportunité stratégique qu’elle permet, l’associer à une démarche FSSD est idéal.
FSSD Players 2024 - Tous droits réservés I Mentions légales
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